Le mot de Bernard Bellec, Président Fondateur de l’asfodep, Maire honoraire de Niort
L’asfodep est née de la rencontre entre une équipe de femmes et d’hommes passionnés, partageant une même vision d’avenir – construire un monde plus juste, plus humain, plus solidaire, ,,, – et une opportunité : la loi « Delors » sur la formation permanente.
(…) Jeune élu de l’équipe de René Gaillard, encouragé et soutenu en permanence par le Maire, l’opportunité de passer à l’action m’est donnée. L’Assemblée Générale fondatrice de l’asfodep se tient le 19 juin 1972…
Deux temps forts marquent la première décennie à mes yeux :
- La mise en œuvre de la 1ère formation à Cerizay, chez Heuliez, concernant des cours de français pour des travailleurs portugais (1973). Comment oublier ce matin où, allant m’ouvrir à René Gaillard de mes difficultés pour acheter un véhicule, compte tenu des faibles ressources de l’association, afin de permettre à Annie Coutureau (première salariée embauchée à l’asfodep) de se rendre à Cerizay, le député-maire me dit simplement « allons-y ». Et il m’emmena au garage « Brandard », à cette époque dans le bas de l’avenue de Paris. Son ami garagiste mit alors spontanément à notre disposition une voiture d’occasion « pour la bonne cause » dit-il, reportant à plus tard le modeste paiement qu’il demandait. Ainsi Annie (22 ? 23 ans) put poursuivre pendant 3 ans, 3 fois par semaine, son enseignement dans le nord du département. Quelques années plus tard, Alain Baudin animera une délégation asfodep à Thouars.
- L’École préparatoire à la profession de rédacteur d’assurance. Directeur délégué à la MAIF, j’ai connu l’essor formidable des mutuelles niortaises qui recrutaient alors partout en France des juristes (notamment) pour en faire, après une lourde formation interne, des rédacteurs d’assurances. Avec l’accord des dirigeants des trois grandes mutuelles, l’adhésion du conseil municipal présidé par René Gaillard, (…), l’accompagnement timide de l’Université de Poitiers, l’enthousiasme d’une équipe de formateurs dévoués venant de l’asfodep, des mutuelles, de l’Université… l’aventure commence (plus de 200 candidats lors du 1er concours d’entrée). Elle se poursuivra, contre vents et marées, avec trois promotions, dans l’attente d’un relais espéré de l’État, qui ne vint pas… (…)
L’asfodep poursuit, adapte et améliore sans cesse les services qu’elle rend aux entreprises et aux salariés. Bravo !